58% des dirigeants affichent une forme psychologique égale ou supérieure à 7

Alors que le rebond économique se confirme chaque jour avec des prévisions d’investissement en croissance, Bpifrance a pris le pouls des dirigeants de PME-ETI dans la lignée de ses travaux sur leur résilience « Résister et se relever ».

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Après avoir accusé une baisse de forme, à la fois physique et psychologique de 1,5 point en moyenne entre mars et juillet 2020, stabilisée en novembre, les dirigeants de PME-ETI voient leur état de forme s’améliorer très légèrement en juin. Les dirigeants vont mieux, mais la crise a laissé des marques profondes, et leur état de forme semble se redresser toutefois moins vite que la conjoncture économique.

Pour Elise Tissier, Directrice de Bpifrance Le Lab : « Ces chiffres, qui sont des moyennes, masquent des vécus très contrastés. Deux réalités opposées semblent ainsi s’esquisser avec une répartition entre des dirigeants qui vont bien, voire très bien, et à l’opposé, des dirigeants qui affichent une forme psychologique et physique très dégradée. »

Les collaborateurs aident les dirigeants à traverser la crise

En effet, si 58% des dirigeants affichent une forme psychologique égale ou supérieure à 7 (sur une échelle de 1 à 10), ils sont 10% à l’évaluer égale ou inférieure à 3. Les dirigeants les plus affectés sont ceux qui ne ressentent pas le soutien de leurs collaborateurs et qui ne voient pas, dans cette période où les cartes se rebattent, l’occasion de saisir des opportunités.

Malgré tout, 84% des répondants considèrent que leurs collaborateurs les aident à traverser cette crise et ils sont désormais 71% (contre 63% en novembre 2020) à avoir saisi des opportunités malgré la crise.

Les deux facteurs affectant le plus négativement le moral et la santé des dirigeants sont le niveau d’activité (lorsqu’il est bas) et les relations avec les fournisseurs, pour 31 % d’entre eux. 39% des 503 répondants disent ne jamais avoir ressenti d’élan de solidarité entre les dirigeants et les fournisseurs. Cela semble particulièrement vrai dans les secteurs de l’industrie et du BTP, confrontés à des tensions marquées sur les approvisionnements, ainsi qu’une forte augmentation des prix, voire des pénuries, sur certaines matières premières.

L’enquête a été menée du 10 au 16 juin auprès de 1719 dirigeants d’entreprise (503 réponses exploitables).

Retrouvez l'intégralité de l'enquête par ici