74 % des entrepreneurs du sport sont confiants pour l’avenir de leur entreprise

Selon l'observatoire économique du groupe bancaire BPCE, les entrepreneurs du sport font preuve d’optimisme malgré la méforme actuelle du secteur.

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La crise est un véritable marathon pour le monde du sport. Depuis presque 1 an, le secteur fournit un effort colossal pour résister aux conséquences du Covid-19 sur son activité. Une étude du groupe BPCE révèle en chiffres l’impact négatif de la crise à tous les niveaux de la filière. Malgré tout, quelques perspectives peuvent inciter à l’optimisme.

Le PGE et les JO 2024 comme éclaircies ?

Entre 2019 et 2020, la filière sport a enregistré une chute d’environ 21 % de son activité. L’arrêt des compétitions lors du premier confinement puis l’absence quasiment totale de public dans les stades impactent considérablement le sport professionnel. Le secteur connaît un recul de 30 %. Ces entreprises ne sont évidemment pas épargnées. Une sur quatre indique que son activité a décliné de plus de 50 %. Pour pallier cela, 38 % des entreprises interrogées disent avoir contracté un prêt garanti par l'État (PGE).

Cependant, ce constat morose est contrebalancé par plusieurs signaux positifs pour l’avenir du secteur. Première tendance, le nombre d’entreprises créées reste plutôt élevé malgré la pandémie. 11 033 ont vu le jour en 2020, seulement un peu moins qu’en 2019. La crise a également amené les acteurs du sport à accélérer leur processus de digitalisation. Pour traverser la crise, plus de la moitié des entreprises se sont digitalisées l’an dernier. Ces nouveaux outils pourraient les aider à traverser 2021 de façon plus sereine.

Beaucoup d’acteurs attendent également 2024 avec impatience. Les entrepreneurs estiment à 70 % que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 reboosteront la filière. 74 % des entrepreneurs du sport se disent confiants quant à l’avenir de leur propre entreprise et deux tiers pensent que la filière peut renouer avec la croissance à moyen terme. D’ici là, les acteurs du monde du sport ont conscience qu’ils devront s’adapter à la crise encore quelques mois. 44 % jugent que leur business model va devoir significativement s’accommoder aux mutations actuelles et 15 % qu’ils devront complètement se réinventer, notamment les clubs et salles de sport.