A Bordeaux, la Cité numérique pousse sur une friche industrielle

Appelée à devenir le « totem » de la French Tech dans la métropole bordelaise, la Cité numérique est déjà commercialisée à 50 %.

  • Temps de lecture: 1 min

La Cité numérique va pousser sur 27 000 m2, à l’emplacement de l’ancien centre de tri postal de Bègles (Bordeaux Métropole), réduit à l’état de friche industrielle. Déjà, 12 jeunes start-up pionnières veulent s'y implanter. La totalité des corps de bâtiments de l’ancien centre de tri sera restructurée dans un nouveau cadre conçu par l’architecte Alexandre Chemetoff.

Meilleure visibilité

Ce programme doit être livré en deux tranches, moyennant près de 41 millions d'euros d’investissements. A terme, 20 000 m2 seront dévolus à des espaces d’activités privés et 7 000 m2 au secteur public. Les travaux de la première tranche démarrent cet été. La Cité numérique doit être livrée fin 2017. « Le programme est pré-commercialisé à 50 %. Il s’est greffé sur la labellisation French Tech, et avec son bâtiment, la Cité numérique doit devenir le totem de la French Tech Bordeaux. Il faut que nous soyons visibles », remarque Stephan de Faÿ, directeur général de l’établissement public d’aménagement (EPA) Bordeaux Euratlantique, chargé de la commercialisation.

L’EPA pilote un programme urbain colossal, qui rayonne sur Bordeaux, Bègles et Floirac, avec 2,5 millions de m2 à construire, dans la perspective de l’arrivée en 2017 du TGV Paris-Bordeaux. La cité numérique est incluse dans ce périmètre, d’où la position dominante prise par l’EPA. Mais pas question pour Stephan de Faÿ de mettre Bordeaux Euratlantique en avant. La Cité numérique va ainsi se développer en partenariat avec l’éco-quartier Darwin, à Bordeaux, et l’ensemble de l’écosystème digital métropolitain et régional. L’ancien centre de tri devrait accueillir à terme plus de 800 personnes.