Ampli : ces personnalités qui ont fait 2019

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Alexandre Mars : l’entrepreneur philanthrope

Alexandre Mars est un entrepreneur aux nombreux succès qui souhaite en faire profiter les autres. Avec Epic, une startup à but non lucratif, il met tout en œuvre pour que le don devienne la norme. Il nous en a parlé sur la scène de l’Ampli, lors de la 5e édition de Bpifrance Inno Génération.

Le « serial entrepreneur » s’est lancé dans une révolution du partage. Après avoir créé et vendu plusieurs entreprises, Alexandre Mars souhaite que sa renommée et sa richesse servent aux plus démunis. « J’ai toujours voulu passer ma vie à aider les autres. J’ai très vite compris qu’il fallait avoir des moyens ». En 2014, il fonde Epic, une fondation à but non lucratif, qui souhaite faire du don la norme en soutenant les organisations qui luttent contre les inégalités qui affectent l’enfance et les jeunes adultes dans le monde.

Connaître l’impact de ses dons

Alexandre Mars n’hésite pas à faire le parallèle entre le monde de l’entrepreneuriat et celui de l’humanitaire : «Lorsqu’un entrepreneur cherche un financement, il doit répondre à tout une série de questions de la part des investisseurs sur son projet, son parcours, son produit… Comment est-ce possible que ces questions ne soient pas appliquées dans l’humanitaire ? ». Avec Epic, Alexandre Mars veut « professionnaliser » ce secteur en assurant une transparence totale sur les associations mises en avant ainsi que sur l’impact de chaque don. La sélection des organisations promues par le site est très pointue. « L’année dernière, on a reçu 4 000 dossiers et on en a choisi cinq ». Au total, 28 ONG dans 111 pays différents sont répertoriées par Epic comme étant transparentes. « 50 % d’entre elles viennent de pays en voie de développement et 50 % des pays développés ».

Le devoir des entreprises d’être solidaire

« Les entreprises sont obligées d’agir pour le sens et l’engagement si elles veulent répondre aux attentes de la population », explique Alexandre Mars. Le philanthrope assure que « le système peut être changé par les entreprises et les Etats ». Epic, s’adresse aux entreprises en leur proposant des solutions adaptées. « Avec Kapten, on a lancé « Ride4good », ça permet d’arrondir une course à l’euro supplémentaire. L’entreprise double cet euro et le reverse à des associations ». La ligue de football assure de son côté qu’à chaque but marqué en Ligue 1 ou Ligue 2, elle reverse des dons à des associations. « Il y a tout un tas de manière pour que les dons soient systématisés et c’est là où les entreprises peuvent agir ».