Bpifrance au coeur de la "Start-up République"

Transformer l’Hexagone en « Start-up Republique » : telle est l’ambition qui anime désormais le gouvernement. Pour y parvenir, Bpifrance va jouer un rôle central.

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C’est à la fois un label et un cap. Le 29 janvier dernier, Fleur Pellerin, la ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a officialisé l’appellation « Metropole French Tech ». Le dispositif vise à favoriser l’éclosion et la croissance des start-up afin de faire de la France une « Start-Up République ».

Une ambition qui réclame, bien évidemment des financements et pour laquelleBpifrance a été placé au centre du dispositif. « On s’insère complètement dans ce dernier", confirme Paul-François Fournier, directeur de l’Innovation deBpifrance. "Nos nouvelles orientations vont nous permettre de répondre aux attentes des entrepreneurs qui font le pari de l’innovation et de l’exportation pour davantage de croissance ».

Un rapport Afic de 2012 l’a très bien montré. Malgré la crise les entreprises innovantes ont connu une augmentation de 25 % de leur chiffre d’affaires et une croissance de leur effectif de 13 %.

Comment faire émerger les champions de demain?

Pour parvenir aux objectifs fixés, Bpifrance  va, en 2014, dérouler le plan Nova. Sur l’année, c’est 1 milliard d’euros de financement de l’innovation (soit une augmentation de 30 % par rapport à l’année précédente) qui va être proposé selon des modalités alliant simplicité, accompagnement et continuum de financement.

À titre d’exemple, dans ce dernier cas, le Fonds Large Venture est doté de 500 millions d’euros dédiés au capital innovation intensif. Et ce n’est pas tout, pour couvrir l’ensemble du spectre, 100 millions vont être consacrés à l’innovation non technologique. « Nous allons d’ailleurs former nos chargés d’affaires à ce type d’innovations, par exemple au design », précise Paul-François Fournier. Parallèlement, pour faciliter la tâche des entrepreneurs, les demandes de financement vont être facilitées. Là où, auparavant, il fallait remplir une quinzaine de formulaires, un unique dossier allégé couvrira désormais toutes les demandes.

Le but est clair : former des champions français « à l’image de Criteo, le spécialiste français de la publicité sur Internet, coté au Nasdaq depuis le 30 octobre 2013, s’exclame Paul-François Fournier. Certes la Silicon Valley ou encore Israël sont souvent montrés en exemple. Mais je peux vous assurer qu’en matière de talents, nous n’avons rien à leur envier. C’est un véritable écosystème que nous sommes en train de bâtir. À ce titre, l’année 2014, s’annonce comme charnière pour faire éclore et grandir les géants de demain ».Bpifrance compte bien y prendre toute sa part.

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