Bpifrance Inno Generation 3 : revivez l'événement

  • 16 octobre 2017
  • Temps de lecture: 2 min

Bpifrance Inno Génération 2017 : penser grand pour transformer le monde

Pour être acteurs de la mutation en cours, les entrepreneurs doivent oser. Oser faire ce qui n'a jamais été entrepris, oser voir grand et avoir le courage de relever tous les défis : tel a été le message de la 3e édition de Bpifrance Inno Generation.

Si, grâce à l'installation de MK2, la réalité virtuelle pouvait être expérimentée dans les couloirs de l'AccorHotels Arena, à l'occasion de Bpifrance Inno Generation, c'est une situation bien réelle qui a été évoquée par les quelque 600 intervenants et intervenantes de la journée du 12 octobre, placée sous le signe de la transformation du monde. Une transformation déjà en cours, et qui va à toute allure.

Pas question, dans ces conditions, de manquer le train. « Nous avons 30 mois devant nous », a lancé Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, faisant référence aux Trente Glorieuses. Et pour cause, « le temps long n'existe plus », a renchéri Christel Bories, la nouvelle patronne d'Eramet. « Aujourd'hui 25 % de la production s'effectue avec des technologies qui n'existaient pas il y a quelques années seulement », a-t-elle poursuivi, en décrivant des mines gérées à distance, exploitées par quelques grosses machines seulement.

Finis les complexes !

Pas question non plus d'avoir des complexes. « Je suis venu voir Xavier Niel, c'est un super champion, qui n'a pas hésité à s'attaquer aux gros », s'exclame ainsi Gaétano Vaccariello, un jeune startuppeur, parmi les milliers d'entrepreneurs sur place. Avec ses plateformes de e-commerce, de posting d'offres d'emploi et de services, il veut s'attaquer aussi bien à Amazon qu'à Monster et au Bon Coin ! Chacun et chacune peut se lancer, chacun et chacune peut innover. Que l'on soit « né à Créteil, dans une famille moyenne », comme Xavier Niel, fils d'agriculteur de l'Aveyron, tel Pierre-Jean Malgouyres, patron du cabinet de consultance en urbanisme Archetype, dont le groupe est aujourd'hui présent dans 15 pays d'Asie, fils d'immigrés, comme Frédéric Sanchez, qui a redressé le groupe d’ingénierie industrielle Fives, ou issue de la banlieue, telle Sarah Ourahmoune, médaillée d'argent aux Jeux Olympiques de Rio et fondatrice de la société Boxer Inside. « Mon premier combat a été avec ma mère, qui ne voulait pas que je fasse de la boxe ! », relate-t-elle.

Fabuleuse French Fab

Mais surtout, on parle d'avenir. Chaque intervenant et intervenante a le petit coq bleu de la French Fab à la poitrine, signe de la mutation d'une économie désindustrialisée en un pays riche de nouvelles usines 4.0. « Pourquoi l'Europe, qui représente près de 25 % du PIB mondial, ne pèse encore que 3 % lorsqu'on prend la valeur des entreprises de la tech ? », s'interroge Xavier Niel