Comment font-elles ? Conseils de femmes entrepreneures pour réussir

Elles étaient ce jour-là huit intervenantes à témoigner, sur le plateau TV de Bpifrance Inno Génération et du Think, de leur expérience d’entrepreneuriat.

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Entrepreneure

« On ne s’est jamais vraiment posé la question de savoir si l’on peut faire mieux ou moins bien parce qu’on est une femme », note Camille Caubrière, co-fondatrice de GuestViews, une start-up qui a créé un livre d’or digital. « Si on ne se pose pas la question, tout devient beaucoup plus simple... », estime-t-elle. Ana Stepanoff, co-fondatrice de Wild Code School, qui forme des développeurs - et développeuses - web, évoque « un côté management par empathie qui est un peu plus féminin. Du coup, une femme a clairement plus de capacités à fédérer une équipe. » Un aspect intuitif, aussi, et donc « peut-être un management plus visionnaire, davantage qu’analytique ou gestionnaire. » Karine Coulm, co-fondatrice et présidente d’Emiota Belty, à l’origine d’une ceinture intelligente, affirme pour sa part : « On a des différences avec les hommes. On est complémentaires. » Elle qui souligne vouloir avoir du temps pour s’occuper de son enfant pense que l’entrepreneuriat est « parfaitement adapté à cela. Une qualité de vie, un travail 'idéal'. » Valérie Rocoplan, fondatrice et présidente de Talentis, rappelle que les femmes ne représentent que 30 % des créateurs d’entreprise. Alors, « nous sommes ici pour solliciter chez les femmes cette envie de créer leur entreprise. C’est une aventure, beaucoup de travail, mais on s’éclate », assure-t-elle.

Une génération décomplexée