The Cosmo Company modélise les systèmes complexes

La start-up lyonnaise a mis au point une technologie permettant de visualiser les interactions et les impacts événements sur l’ensemble de leur environnement.

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modélisation de The Cosmo Company

Quelles sont les conséquences de la construction d’un nouveau quartier sur l’ensemble d’une ville ? Comment une nouvelle gare influe-t-elle sur le trafic et l’urbanisation de toute une région ?
Les réponses à ces questions, d’apparence simple, peuvent être lourdes de conséquences, et entraîner des bouleversements difficiles à évaluer en amont. Mais après un parcours au sein de l’Institut des Systèmes Complexes, les fondateurs de The Cosmo Company sont justement parvenus à développer une technologie permettant de modéliser l’ensemble des conséquences d’une décision ou d’un événement.

L’urbain comme première application

C’est à travers des schémas et cartes en 2D ou 3D que The Cosmo Company réussit à modéliser ces systèmes ultra complexes. Pour l’heure, la jeune entreprise a développé une application spécifique pour le milieu urbain. En septembre prochain, une autre sera dévolue à l’électricité. « La gestion du réseau électrique va devenir de plus en plus complexe, notamment par l'apport des énergies renouvelables, qui vont induire des niveaux de production aléatoires en fonction des conditions météo, explique Maël Ezzabdi, responsable marketing de l’entreprise, ainsi que par le développement de l'usage des véhicules électriques et des capacités de stockage et enfin, grâce à la transformation du client - consommateur en producteur - consommateur. »

Des fonds propres consolidés

D’autres applications suivront, d’autant que The Cosmo Company accélère son développement grâce à un tour de table de 3,8 millions d'euros bouclé il y a un an. « Notre objectif est de développer des applications logicielles à très forte valeur ajoutée pour les décideurs confrontés à des systèmes critiques à partir de notre plateforme, puis de les commercialiser à travers des licences d’exploitation », annonce de son côté Hugues de Bantel, co-fondateur de l’entreprise, qui compte aujourd’hui 45 salariés (22 en 2013).