[Demain] Avec Padam Mobility, le transport collectif à la demande passe à la vitesse supérieure

Bpifrance part à la rencontre d’entreprises françaises qui innovent afin de préparer la société aux ruptures à venir. Aujourd’hui, on part à la rencontre de Padam Mobility, une start-up francilienne spécialisée dans le transport en commun à la demande.

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Elle repense la mobilité partagée. Née il y a cinq ans, la start-up Padam Mobility conçoit et développe des solutions de transport en commun à la demande (TAD). La jeune pousse a digitalisé et rendu « intelligent » ce service de transport collectif opéré non pas sur des lignes fixes avec des horaires figés, mais avec des itinéraires qui s’adaptent aux réservations. Une solution qu’elle commercialise en marque blanche auprès d’entreprises et de collectivités. Et ça marche : « En 2019, cette manière de se déplacer a explosé, en France comme dans le monde », affirme Thibault Lécuyer, directeur marketing de Padam Mobility.

 

Aujourd’hui, une partie du pays n’est pas couvert par les transports en commun.

35 % de la population française réside dans des zones faiblement peuplées. Et celles-ci sont difficiles à desservir par les transports publics traditionnels.

Et demain ?
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DEMAIN, DES DÉPLACEMENTS COLLECTIFS FACILITÉS PARTOUT DANS L’HEXAGONE

Problématique du dernier kilomètre, heures creuses, territoires ruraux ou péri-urbains, transport de personnes à mobilité réduite ou de salariés sur des sites difficilement accessibles par les transports en commun : les cas d’usage où le TAD trouve sa pertinence sont multiples.

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Déjà présente en Ile-de-France ou dans les agglomérations lilloise et lyonnaise, Padam Mobility compte continuer à déployer ses services pour faciliter les déplacements en TAD aux quatre coins de l’Hexagone.

Aujourd’hui, les voitures individuelles, principales émettrices de C02.

Le chiffre est éloquent : 60 % des émissions de CO2 du transport routier en Europe sont dues à la voiture individuelle.

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DEMAIN, UNE MOBILITÉ PARTAGÉE ET ELECTRIQUE

« Cela n’a aucun sens d’être tout seul à bord de son véhicule », estime Thibault Lécuyer. La technologie aujourd’hui permet de mutualiser les trajets… et d’émettre moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. D'autant plus quand les TAD utilisent des véhicules électriques. 

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Padam a ainsi lancé avec Transdev à Clamart une flotte de minibus 100 % électriques, ainsi que des minivans électriques, avec Flex’hop, à Strasbourg. Pour Thibault Lécuyer, « le transport à la demande et le véhicule électrique, sont l’avenir du transport ».

Aujourd’hui, une multiplicité de plateformes dédiées aux transports.

Pour aller d'un point A à un point B en combinant plusieurs modes de transport, les usagers doivent multiplier les applications... et les paiements.

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DEMAIN, L'AVÈNEMENT DU MAAS

Autre vocation de Padam Mobility : être multimodal. Ses solutions sont d’ores et déjà intégrées dans plusieurs applications de MaaS (Mobility as a Service), ces ensembles de services censés embrasser tout l’écosystème des mobilités : transports collectifs, taxis ou VTC, vélos et trottinettes en libre-service, autopartage. 

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À terme, le MaaS devrait permettre aux usagers d'accéder à tous les services de mobilités existants et de payer selon leur usage. La start-up compte bien s’inscrire dans le développement de cette forme de mobilité du futur, qui s’impose dans toute l’Europe.

Quel avenir pour Padam Mobility ?

Après avoir lancé un service de bus de nuit en partenariat avec Busitalia Veneto à Padou et un véhicule autonome pilote à Bruxelles, Padam Mobility prévoit d’intensifier son internationalisation. La jeune entreprise, qui a récemment doublé ses effectifs à 35 collaborateurs (C.A. N/C), ne semble pas près de s’arrêter. « Pour 2020, nous avons des perspectives particulièrement alléchantes », confie Thibault Lécuyer.