EDITAG Arts ou l’ange gardien des biens culturels

Dans un contexte économique épineux pour les établissements de la culture, la sécurité et la gestion des œuvres d’art est plus que jamais d’actualité. Aujourd’hui, nous sommes allés à la rencontre d’EDITAG Arts qui propose une solution IoT inédite et économique pour superviser des œuvres d’art en assurant leur sécurité, leur traçabilité et leur conservation.

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EDITAG ARTS

Vous avez des œuvres d’art ou des biens précieux et vous craignez pour leur conservation et leur sécurité ? Et si on vous disait qu’il y avait une solution IoT pour ne jamais les perdre de vue ? EDITAG Arts propose une solution innovante pour connecter les œuvres en assurant leur traçabilité, leur sécurité et même leur conservation. Ce nouveau moyen à la pointe de la tech est à destination des établissements culturels, des châteaux et des domaines privés.  

La crise économique a certainement retardé quelques ambitions mais les projets déjà en route se poursuivent et les musées se sont montrés résilients. Durant cette période où la culture vit en demi-teinte, nous avons essayé de mettre en avant certains de nos services qui permettront de gérer les normes sanitaires dans les lieux culturels dès leur ouverture. Notamment le détecteur m3D PC qui offre un comptage précis à 99 % en temps réel du nombre de visiteurs. » explique le fondateur d’EDITAG. 

Une solution IoT sur mesure pour les œuvres d’arts 

Créée en 2007, EDITAG propose une solution IoT assurant la sécurité et la traçabilité des biens conçue originellement pour les applications supply chain industrielles. « Nous avons toujours voulu travailler pour le marché de l’industrie mais c’est notre gamme pour la culture qui a vu le jour en premier. EDITAG Arts a été lancée en réponse à une problématique précise : les budgets de la culture sont serrés, pourtant les institutions culturelles doivent suivre des normes strictes en matière de sécurité et de gestion des œuvres d’art. Nous proposons une solution intelligente et unique pour ce faire et au moindre coût », explique le fondateur d’EDITAG.  Cette solution fonctionne grâce à une technologie unique multistandard (mOOnTAG), intégrée au sein d’un capteur, spécialement conçu pour être le gardien des œuvres d’art. Grâce à cette technologie (radio frequency identification), le mOOnTAG identifie les œuvres sans contact et détecte leur moindre mouvement. Il permet ainsi une surveillance 24h/24h et une traçabilité exacte lors du transport des œuvres, notamment pour des expositions. 

 Au-delà de superviser les conditions de transport et de prêt, le dispositif permet de préserver les collections grâce à des capteurs de température et d’humidité en signalant les conditions pouvant affecter la bonne conservation de l’œuvre. Autre usage pour ce capteur : simplifier les inventaires auxquels sont tenus les établissements culturels. 

 Une expertise unique au-delà des frontières 

 « Cette solution peut être utile aux musées comme aux particuliers qui n’exposent pas mais qui ont besoin de garder un œil vigilant sur leurs œuvres. ». Pour les pièces exposées au public, EDITAG Arts a également imaginé des solutions contre le vol et le vandalisme. « Les mises à distance physiques à l’aide de barrières sont parfois peu efficaces surtout pour des œuvres très précieuses et très exposées aux visiteurs.Nous avons imaginé une solution plus esthétique, pratique et connectée qui permet de propager une alerte quand les distances de sécurité sont dépassées », développe Amélie Thibo responsable marketing et communication chez EDITAG. Ces solutions intéressent beaucoup les exposants, les fondations privées, les musées, etc. Plusieurs établissements utilisent ce dispositif. Au Louvre-Lens, 240 œuvres et vitrines sont protégées par EDITAG Arts. Au musée Carnavalet, 300 œuvres y sont connectées. « Nous sommes également bien implantés sur le marché européen, notamment en Allemagne. On commence à explorer le marché américain. », affirme le fondateur.