Attirer les "talents": un défi pour les entreprises

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Etude : Attirer les talents dans les PME et ETI

Dans un contexte de reprise économique, où les prévisions de recrutement des entreprises sont à la hausse, les PME et ETI déclarent manquer de talents pour croître. Grâce à une enquête réalisée auprès de 2 000 dirigeants de PME-ETI, Bpifrance Le Lab établit plusieurs constats qui bousculent les idées reçues sur les talents en PME et propose des recommandations concrètes accessibles à ces entreprises pour mieux attirer et fidéliser de nouvelles recrues. Retrouvez cette étude.

5 points à retenir de cette étude "Attirer les talents"

6 PME sur 10 déclarent manquer de talents pour croître.

A l’origine de cette étude se trouvait une intuition : le capital humain est la grande faiblesse des PME, peu attrayantes pour les jeunes diplômés et les cadres supérieurs. A l’arrivée, un chiffre le démontre : 57 % des PME-ETI disent manquer de talents pour croître.

La notion de talents ne se limite pas seulement à celle de haut potentiel ou de top manager.

Elle concerne tous les niveaux de qualification et tous les postes en entreprise. Dans l’esprit des dirigeants, un talent, c’est avant tout quelqu’un de compétent dans son métier. C’est également un salarié engagé et motivé, qui adhère aux projets et aux valeurs de l’entreprise et qui travaille dur dans l’intérêt supérieur de l’entreprise et se met au service du collectif.

Pourquoi les PME-ETI manquent-elles de talents ?

Ce sentiment de manquer de talents est notamment lié aux difficultés de recrutement que rencontrent les PME et ETI : 83 % ont des difficultés de recrutement, 46 % des difficultés sérieuses, c’est-à-dire fréquentes et/ou ayant un impact sensible sur la progression de leur chiffre d’affaires. Les difficultés à fidéliser sont également assez élevées : 42 % des répondants font face, ponctuellement ou régulièrement, à des départs de salariés-clés. Autre observation, le sentiment de manquer de talents augmente avec la taille et le rythme de développement : ce sont les moyennes entreprises (50-249 salariés) et les ETI (250 salariés et +), surtout lorsqu’elles sont en croissance, qui ressentent le plus la pénurie de talents. Une présence à l’international réduit, en revanche, les difficultés de recrutement.

Manquer de talents ne signifie pas toujours en vouloir. 

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