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[Gardez le cap] Emmanuelle Legault, Cadiou : « Nous avons confiance après la période qui vient de s’écouler »

A l’heure du déconfinement, les dirigeants de PME-ETI gardent le cap. Quatre d’entre eux racontent comment ils traversent cette période délicate. Aujourd'hui, Emmanuelle Legault, PDG de Cadiou Industrie, nous partage ses réflexions et ses plans pour la suite.

Une reprise longuement attendue. Après avoir partagé, le 28 avril dernier, ses préoccupations face à la crise économique et sanitaire, Emmanuelle Legault, répond à nouveau aux questions de Bpifrance Le Lab, sur la manière dont l'entreprise familiale spécialisée dans la fabrication de portails, clôtures et garde-corps sur-mesure, s'est préparée à la sortie du confinement.

Comment se sont passés ces 15 derniers jours ?

Des signaux faisaient espérer la reprise d’activité avec de gros clients. Reprise qui n’a finalement pas eu lieu. Nous avons donc eu quelques bas. Mais surtout des hauts : la majorité de nos artisans ont repris le travail et notre activité de fabrication de produits sur mesure est presque au même niveau que l’an dernier !

Maintenant nous devons assurer le bon déroulement du déconfinement. Pour la sécurité de nos salariés sur place, celui-ci nous semble plus compliqué que la période que nous venons de vivre. Il y a plus de risques que le virus entre dans notre entreprise avec la reprise de la vie sociale de nos salariés.
Nous devons être encore plus vigilants, bien repasser les messages.

Vos salariés sont-ils majoritairement revenus sur le lieu de travail ?

Non. Quarante sont encore en chômage partiel. Parmi nos salariés, nous avons beaucoup de familles monoparentales, avec des grands-parents qui habitent loin. Le problème reste donc l’incertitude au niveau de l’école. La reprise du travail est soumise à sa réouverture.

Nous cherchons des compromis : télétravail, quand l’activité le permet, sur des horaires aménagés. Pour les menuisiers, la première option est de passer en équipe de nuit ceux qui devront garder leurs enfants la journée. Si c’est trop compliqué, nous leur proposerons de venir le weekend.

Vous avez expérimenté le télétravail avec cette crise. Quel constat en faites-vous aujourd’hui ?