Hélicéo, de la terre à la mer

Forte d'une première levée de fonds de 150 000 euros l'an dernier, qui lui a permis de lancer la conception d'une gamme de quatre drones, associée à des logiciels et des services, la société nantaise Hélicéo envisage d'ouvrir de nouveau son tour de table afin de récolter un million d'euros à la rentrée prochaine. Objectif : partir à la conquête du monde marin.

Surveillance des éoliennes, lutte contre la piraterie...

Hélicéo prévoit d'investir 1,5 million d'euros en R&D pour adapter ses appareils. L'entreprise travaille au sein du pôle de compétitivité EMC2 associant plusieurs industriels de la région, avec l'ambition de réduire la masse de ses engins volants et d'accroître leur résistance aux intempéries. La société va également mener un an d'études afin de multiplier par deux l'autonomie de ses drones. Hélicéo compte atteindre un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros cette année et de 4 millions l'an prochain. « Le marché de la mer devrait nous permettre de monter à 6 millions d'euros en 2016 », estime en outre Jean François Baudet, fondateur et dirigeant de l'entreprise. En effet, les applications maritimes sont légions. Elles vont de la surveillance de champs d'éoliennes à la pêche industrielle en passant par la lutte contre la piraterie et les missions de sauvetage en mer.

Instruments de mesure volants

A partir du marché de la topographie, la société Hélicéo a développé des « instruments de mesure volants » pouvant parcourir 4, 6 ou 8 kilomètres et détecter une pièce de deux euros à 150 mètres d'altitude. Elle a par ailleurs mis au point deux Dronebox intégrant des cartes GNSS, un pilote automatique, des équipements de télémétrie, d'archivage, de communication, un contrôleur de vol, un appareil photo numérique.... Chaque image est géo-référencée pour fournir une maquette numérique en 2D ou en 3D.