TOUS en rêve général

  • Temps de lecture: 2 min

Karim Yenbou, fondateur de French’Croc : « Entreprendre, c’est croire en ses rêves »

Karim Yenbou est le fondateur de « French’Croc », un food-truck spécialisé dans le croque-monsieur. Avec l’idée « d’exporter la gastronomie française à travers le monde », Karim a relevé tous les défis pour aller au bout de son rêve.

En rentrant de voyage, Karim Yenbou a « le » déclic. Cet ancien boxeur professionnel de 41 ans a eu l’idée d’exporter le croque-monsieur français « à travers le monde ». Très vite, il dépose la marque « French’Croc » et se lance dans l’aventure food-truck. Ce touche-à-tout ambitieux, au parcours atypique, nous raconte comment il est passé du rêve à la réalité.

« French’Croc », c’est quoi ?

“French’Croc”, c’est une équipe dynamique de cinq employés qui propose une gamme de croque-monsieurs de qualité dans un camion, un food-truck. Nous n’utilisons que des produits frais. Et lorsque vous venez chez « French’Croc », il n’y a pas de barrière religieuse : vous pouvez manger du porc, comme des produits végan ou halal. Parce-que c’est ça la France, c’est cette mixité sociale que l’on essaye de porter à travers ce projet.

Comment êtes-vous passé de l’idée au projet ?

J’ai commencé par noter mes idées. Je savais exactement dans quelle direction aller car j’avais réalisé une étude de marché. J’ai ensuite protégé la marque “French’Croc” pour m’assurer qu’on ne me volerait pas l’idée. Puis, j’ai rencontré Radoine Mebarki et sa société “Tous Repreneurs”. Je lui ai présenté mon projet et ça a collé. Il m’a proposé une formation pour devenir chef d’entreprise et l’aventure a commencé.

Et pour l’instant, ça fait quoi de passer du rêve à la réalité ?

Miser sur une entreprise, c’est miser comme sur un cheval. On ne peut rien prévoir. Mais j’ai doublé mon activité en un an, j’arrive à payer mes employés et mes impôts. Et surtout je m’épanouis dans mon domaine. Tout va s’accélérer, je lance mes deux premières franchises en 2020, c’est extraordinaire de vivre ça en si peu de temps !

Aujourd’hui vous êtes patron. Ça signifie quoi pour vous d’être « entrepreneur » ?

C’est avant tout croire en soi et en ses projets. Il faut monter sur le ring, pour se confronter aux autres et savoir qu’on est le meilleur. Entreprendre, c’est croire en ses rêves, se lever tôt, se coucher tard, boxer quoi ! Je compare mon entreprise à ma carrière : tu as beau t’entraîner des heures, si tu n’as pas ça dans le ventre tu ne pourras pas être patron. Tout le monde à sa chance, il suffit de trouver une idée et d’y croire.

Marine RESSE