La Banque publique d’investissement (BPI) a tenu son premier conseil d’administration

Il s’est tenu en région et a notamment désigné officiellement son président, Jean-Pierre Jouyet, et ses deux vice-présidents, Ségolène Royal et François Drouin

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Symbole de son ancrage fort dans les territoires, ce premier conseil d’administration s’est réuni en région et a notamment officiellement désigné son président, Jean-Pierre Jouyet, et ses deux vice-présidents, Ségolène Royal et François Drouin.

Nicolas Dufourcq, directeur général de la BPI, a présenté durant ce conseil d’administration la feuille de route qu’il mettra en œuvre afin de structurer dans les meilleurs délais la nouvelle banque et de préciser sa doctrine d’intervention.

Le premier comité national d’orientation de la BPI, présidé par Alain Rousset, se réunira en mars 2013 et les instances régionales de gouvernance de la BPI seront mises en place en avril.

Depuis l’adoption par le Parlement du projet de loi permettant sa création, le 31 décembre 2012, plusieurs nouvelles mesures ont été prises en faveur des entreprises et des entrepreneurs, avec notamment la mobilisation, dès le 3 janvier et via OSEO, futur pôle financement-innovation de la BPI, de 500 millions d'euros de crédit de trésorerie pour les TPE et PME.

Le 13 février 2012, la BPI mettait en place le Crédit d’impôt recherche, ainsi qu’un nouveau Prêt pour l’innovation (PPI) qui finance l’industrialisation et la commercialisation des innovations.

Le préfinancement du Crédit d’impôt compétitivité emploi sera proposé par la BPI et lancé à l’occasion de la signature d’un accord de place en février. Le FSI et CDC Entreprises, qui constitueront le futur pôle investissement de la BPI, poursuivent également leur rôle d’investisseurs en fonds propres dans les entreprises et se mobilisent notamment sur l’export d’une manière renouvelée.

La BPI finalisera son organisation avec l’apport effectif par l’État et la Caisse des Dépôts, d'OSEO, du FSI et de CDC Entreprises, prévu d’ici la fin du premier semestre, à l’issue de la consultation des instances représentatives du personnel et après autorisation de la Commission européenne.

Elle pourra ainsi, sous le même toit, faire travailler ensemble tous les métiers de l’art du financement des entreprises et proposer à ces dernières un point d’entrée unique.