La Bretagne, terre de tourisme social

Ce type de tourisme est devenu un secteur à part entière en France. Il fournit plus de 40 000 emplois saisonniers dans l'Hexagone et 3400 en Bretagne. La région s'est choisie une spécificité : éduquer les vacanciers de tous âges au respect de l'environnement.

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Si le travail pour tous est impossible à atteindre, alors vive les vacances pour tous ! Villages-vacances pour les familles, séjours pour enfants et adolescents, voyages pour personnes âgées : le tourisme social et solidaire, rassemblé autour de l'Unat (une association créée en... 1920 !) est devenu un secteur d'activité à part entière.
Il affiche un chiffre d'affaires de près d'1,5 milliard d'euros, et emploie, de façon saisonnière, plus de 40 000 personnes en France (soit près de 20 000 en équivalent temps plein), avec 24 millions de nuitées et 4 millions de vacanciers.

Le secteur semble avoir trouvé un terrain particulièrement fertile en Bretagne. Certains disent que c'est parce que ce tourisme se joue de la pluie et du vent.... Toujours est-il qu'il y emploie 3 400 personnes (soit 735 en équivalent temps plein), dans 73 établissements. Le secteur compte environ 1,5 million de nuitées. Le tourisme social en Bretagne, c'est aussi plus de 10 000 lits, près de 300 000 personnes accueillies, et surtout, 64,5 millions d'euros de chiffre d'affaires...

Ecologie

Au delà du social, le réseau breton s'est choisi un programme : la préservation de l'environnement. En 2014, 11 centres et villages de vacances du réseau ont obtenu la certification Eco Label Européen des hébergements touristiques, soit plus de 10 % du parc de tourisme social et solidaire breton. Ils font des économies d’énergie grâce à des détecteurs de mouvements et de l’éclairage au LED en extérieur, ont installé des économiseurs d’eau sur tous les robinets et utilisent les circuits courts pour la restauration.
« Au moyen de services adaptés, de programmes pédagogiques, de séjours thématiques et, bien sûr, de pratiques exemplaires, ces centres sont aussi en mesure de sensibiliser les publics qu’ils accueillent », indique enfin Mahaut-Lise Sicot, déléguée générale de l’Unat Bretagne.