La recette des start-up pour cultiver « l’esprit tribu »
Dans une jeune société innovante, un CDI et un salaire correct ne suffisent pas toujours à attirer et retenir des talents. Pour ce faire, la culture d’entreprise est primordiale.
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Des salariés impliqués et talentueux : c’est la condition sine qua non de la réussite d'une start-up. Car les idées révolutionnaires d’un entrepreneur ne sont rien sans une équipe soudée et motivée pour les mettre en œuvre... Comment faire, alors, pour attirer et retenir ces talents ? Y-a-t-il une recette magique ? Oui ! La culture d’entreprise.
L'objectif premier de la culture d'entreprise doit être de « créer un environnement de travail propice à l’épanouissement des salariés », relève ainsi Zeïna Peerboccus, « Talent et Happiness Manager » chez Doctolib, une start-up parisienne fondée en 2013 et spécialisée dans la prise de rendez-vous en ligne chez les professionnels de santé. « Et cela passe par la cohésion. Pour l’entretenir, nous organisons des rassemblements mensuels pour que les salariés se rencontrent et des « DoctoWeekends » une à deux fois par an, aux Arcs, à Barcelone ou à Sainte-Maxime », détaille-t-elle.
Nathalie Forestier, « Chief Happiness Officer » d’AlloResto, a le même objectif. « Nous faisons le maximum pour que les salariés se sentent bien au sein de l’entreprise, dit-elle. C'est primordial et cela permet aux salariés d’être de véritables ambassadeurs de la marque. » Les membres d’une équipe sont en effet souvent amenés à évoquer leurs conditions de travail, dans leur entourage personnel et leur réseau professionnel. Moralité, pour une start-up en croissance qui doit séduire de nouveaux talents, mieux vaut bénéficier d’un bouche-à-oreilles positif !
Transparence et convivialité
Autre vertu à cultiver : la transparence. « La relation manager/salarié est basée sur la confiance. La transparence est essentielle dans la communication », souligne ainsi Nathalie Forestier. Et les salariés doivent avoir leur mot à dire. « Mon rôle est d’être à leur écoute, de m’assurer de la mise en place de pratiques managériales adaptées et de proposer une communication claire et transparente, relève de son côté Zeïna Peerboccus. Nous procédons à des enquêtes internes régulières et nous demandons aux collaborateurs leur avis sur les actions mises en place et les axes d’amélioration. »
Chez Doctolib, comme dans de nombreuses sociétés de l’écosystème start-up, les locaux ont été organisés pour favoriser cette transparence et cet épanouissement : « Il n’y a pas de bureau individuel, nous sommes dans un grand open space de 1 800 m2 sur un seul étage et une salle de détente de 300 m2 ainsi qu’une salle de sport sont à la disposition des salariés », décrit ainsi Zeïna Peerboccus.