La Trinitaine compte sur de nouveaux débouchés pour doper la biscuiterie familiale

Issue de la troisième génération d'entrepreneurs, Anne-Marie Petit, 46 ans, a repris la présidence de la biscuiterie familiale La Trinitaine il y a trois ans. Si elle assure la suite de son père, aux côtés d’une équipe renouvelée, elle veut faire bien plus. Aujourd'hui, elle pilote, avec sa sœur Gaëlle, directrice générale, la communication autour des 60 ans de l’entreprise. Son ambition : accroître l’activité de l'entreprise.

Le magasin d’usine, ainsi que trois points de vente, ont été modernisés et le site internet a été refondu, pour mieux fidéliser la clientèle et servir de relais de croissance. Le marketing est en effet l'un des leviers activés pour promouvoir les nouveaux produits, en biscuits secs ou en gâteaux à pâte jaune. En outre, pour booster sa productivité, La Trinitaine a investi dans son outil industriel et a déjà modernisé huit lignes de production.

Nouveaux produits, nouveaux débouchés

Forte de 41 boutiques (multi-marques mais « Made in Breizh ») dans 15 départements de l’Ouest de la France, dont 10 gérées en direct par la famille Petit et 31 en affiliation, la petite biscuiterie locale s’est déjà muée en PME de 200 salariés.
La Trinitaine cherche désormais de nouveaux débouchés. Anne-Marie Petit mise pour cela sur deux nouveaux marchés : la restauration hors-domicile et l’hôtellerie, d'une part, et l’export, qui représente pour l’heure 17 % des 37 millions d'euros de chiffre d’affaires annuel, grâce à des ventes en Europe et en Asie, d'autre part. Ces nouveaux marchés doivent pouvoir compléter les recettes liées à la vente en boutique, laquelle compte pour 35 % du chiffre d’affaires.