Le « Deeptech Tour » s’installe dans les universités

La tournée des campus universitaires vient de s’élancer de Grenoble. Objectif : rapprocher les mondes de la recherche et de l’entrepreneuriat.

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L’esprit de l’innovation souffle sur les campus. Et c’est sur celui de Grenoble, poumon de la deeptech tricolore, que Bpifrance a donné, le 19 septembre, le coup d'envoi de son « Deeptech Tour ». Cette tournée nationale sillonnera, d’ici la fin 2020, les campus universitaires aux quatre coins de l’Hexagone. Laboratoires, structures d’accompagnement, acteurs locaux, universitaires-entrepreneurs se sont donné rendez-vous pour encourager l’éclosion de startups porteuses d’innovations de rupture.

De l’informatique quantique, aux biotechnologies, ces startups à forte valeur technologique, issues de la recherche académique, proposent des innovations de rupture qui pourraient révolutionner des pans entiers de l'économie et de la société. Et à travers le Plan Deeptech, lancé en janvier et dans le sillage duquel s’inscrit cette tournée, la France vise à doubler leur nombre d’ici cinq ans.

 
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La France, un pays de deeptech

« Je suis convaincue que la France peut devenir un pays de deeptech », a lancé Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur le campus de l’université Grenoble Alpes. Pour la ministre, l’innovation est « une sorte de processus mystérieux qui n’obéit à aucun plan, aucun manuel, aucune recette, mais qui tient souvent du grain de sable ». Tout le défi est donc d’organiser l’imprévu… « Ce qui relève de notre responsabilité, c’est de créer les situations les plus favorables à l’éclosion de l’innovation, en donnant les meilleures conditions possibles. L’une de ces situations idéales, ce sont les campus universitaires. Toutes les énergies d’innovation s’y rencontrent et s’y mêlent », a-t-elle déclaré.