Assurance Export : accélérez le déploiement international de votre entreprise

  • 14 juin 2017
  • Temps de lecture: 2 min

Le préfinancement à l’export, vital pour Vernet-Behringer

Seulement une demi-douzaine d’industriels se disputent le marché mondial de la machine-outil pour les charpentiers métalliques et les fabricants de pylône. Pour le Dijonnais Vernet-Behringer qui réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’export, le préfinancement et le cautionnement bancaires sont indispensables à son développement.

Vernet-Behringer est le dernier fabricant français de machines-outils pour charpentiers métalliques et fabricants de pylônes, « un marché de niche » comme le qualifie lui-même François Rossignol, le directeur général. Un marché que se disputent au niveau mondial pas plus d’une demi-douzaine de concurrents, ce qui explique que l’entreprise réalise 80 % de ses ventes à l’export. « Le marché domestique est insuffisant, nous nous devons, comme le font nos compétiteurs, de scruter tous les pays. »

Avec un chiffre d’affaires 20 millions d’euros, Vernet-Behringer se situe au 3e rang mondial du secteur. Une des clefs de sa longévité repose sur sa R&D réalisée en interne par son bureau d’études. L’entreprise y consacre environ 8 % de son CA chaque année avec une particularité : elle ne dépose quasiment jamais de brevets. « Nous sommes sur un marché où la technique évolue très rapidement. Les machines que nous expédions en ce moment n’existaient pas il y a 3 ans, et n’existeront plus dans 3 ans. Pour répondre aux besoins de nos clients, nous avons de plus en plus besoin de robotique, d’automatismes, d’informatique, dans ces domaines ça va très vite. La protection avec un brevet ne serait que rétroactive. »

Agir en complémentarité des banques

Vernet-Behringer produit des lignes pouvant être entièrement automatisées depuis les bureaux d’études en amont de la chaîne de fabrication, jusqu’au stockage ou au chargement des pièces finies, en passant par les opérations de perçage, de sciage, de grenaillage, etc. Pour commercialiser ces machines-outils à très haute valeur technologique, l’entreprise s’appuie sur un réseau d’une quarantaine d’agents commerciaux présents sur tous les continents, ayant aussi des attributions techniques pour intervenir en après-vente. Le réseau est piloté par les ingénieurs du siège qui assurent la maintenance en hot line, les machines étant connectées. « Mais, note François Rossignol, entre les premiers échanges et la livraison de la machine il s’écoule quasiment un an ».