L'économie sociale et solidaire (ESS)

  • 20 août 2015
  • Temps de lecture: 2 min

L'économie sociale et solidaire, le nouveau must # 1

L'économie sociale et solidaire fournit non seulement un nouveau sens à l'activité professionnelle, plus citoyenne, mais en plus, elle offre des emplois stables.
Retrouvez une présentation, en deux volets, des nouvelles initiatives qui abondent dans ce secteur.

ESS

Site de financement participatif entièrement dédié à l'intérêt général, comme Arizuk, applications pour mettre en relation supermarchés ou restaurants et consommateurs, afin d'éviter le gaspillage de nourriture, comme Optimiam et Eqosphère, ou pour informer les handicapés des salles de cinéma accessibles, comme CineApps, ou encore pour distribuer des produits issus de l'agriculture locale à bon prix, comme Kelbongoo, concernant les légumes de Picardie dans l'Est parisien, sans oublier les incubateurs, tel le Social Good Lab, à Paris, et de nombreuses autres initiatives privées/publiques en région : l'économie sociale et solidaire a le vent en poupe et les projets se multiplient.
Certes, la crise est passée par là, donnant lieu à une nouvelle prise de conscience, sur le gâchis alimentaire, par exemple, mais ce n'est pas tout. De nombreux entrepreneurs en herbe, y compris des jeunes sortis des écoles de commerce, entre autres, souhaitent désormais que leur vie professionnelle ait un sens qui aille au-delà de la « carrière » et de l'argent gagné.
Et c'est une bonne nouvelle pour l'économie française.

De fait, selon les statistiques officielles, depuis 2000, l’emploi privé dans l’économie sociale et solidaire a progressé de 24 %, alors qu’il n’a augmenté que de 4,5 % dans le secteur privé (hors ESS).

Une nouvelle plateforme pour élargir l'audience de l'ESS

Les Suricates.fr - du nom de ces petits mammifères qui vivent exclusivement en groupe - est une nouvelle plateforme visant à « donnez du courage à quelques projets qui n’ont pas totalement oublié le bien commun et l’intérêt des générations futures », comme le précise le site. Il s'agit donc de mettre en valeur des initiatives dans le domaine de l'économie sociale et solidaire. Chaque semaine, le site publie une liste de 10 projets. N'importe qui peut en présenter un, à condition qu'il soit abouti, autrement dit, il doit s'agir d'un produit ou d'un service déjà lancés, ou d'un appel au financement participatif. Une fois le document posté, des modérateurs (spécialistes de l'ESS) votent pour ceux qu'ils jugent les plus intéressants. Les 10 premiers sont mis en avant sur le site, de même qu'ils figurent dans une newsletter, largement distribuée. De plus, les visiteurs du site peuvent, à l'instar des systèmes bien connus sur les réseaux sociaux, « liker » le projet et le commenter, le tout donnant lieu à un nouveau classement. Une façon d'informer les quelque 10 000 personnes qui sont déjà abonnées à la newsletter, ou les 15 000 visiteurs (en mai dernier) du site.
Certes, la plateforme est avant tout visitée par des citoyens déjà convaincus des vertus de l'ESS, mais l'idée est, grâce aux relais des réseaux sociaux existants, d'élargir le public. D'ailleurs, depuis juillet, une nouvelle fonctionnalité, la « liste spéciale », met en lumière des initiatives de grandes entreprises, d'associations ou de fondations, dans ce même domaine de l'ESS.