Les hôteliers français soumis à une plus grande transparence tarifaire

Les professionnels de l’hôtellerie sont soumis à des règles strictes. Et de nouvelles dispositions sont en vigueur depuis le début de l’année. Découvrez-les.

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Non seulement les mesures de sécurité ont dû être renforcées ces derniers mois dans les grands hôtels, mais tous les établissements devront désormais respecter de nouvelles règles et s'assurer que la structure de leurs tarifs est parfaitement limpide pour la clientèle. De fait, la réglementation, dans l’hôtellerie française les soumet désormais à de nouvelles obligations.

Des dates et des prix plus visibles

Dans un arrêté paru au journal officiel le 26 décembre dernier, le gouvernement a imposé aux hôteliers davantage de transparence dans l’affichage de leurs prix, afin d’apporter plus de visibilité aux consommateurs. Ainsi, depuis le 1er janvier, le prix taxes comprises des nuitées doit être affiché de « manière claire, lisible et à jour », à proximité de l’entrée principale, ainsi qu’à la réception de la clientèle, précise le texte. Par ailleurs, la date ou la période des tarifs pratiqués sont obligatoirement indiqués. En revanche, les taxes applicables et payées par les consommateurs (comme la taxe de séjour) ne sont pas incluses dans le prix TTC, mais elles doivent toutefois être mentionnées à proximité du prix. Ces obligations s’appliquent également aux réservations en ligne, mais avec des spécificités supplémentaires.

Cinq mois pour se conformer à la loi

De fait, pour les réservations en ligne, le prix définitif à payer TTC pour une période donnée est obligatoirement mentionné au cours de chaque étape de la commande. En clair, le prix TTC est indiqué au consommateur dès le début de sa réservation… jusqu’à son terme. Quant aux prestations facultatives (petit déjeuner, wifi…), elles doivent être indiquées « à proximité » du prix TTC de la nuitée. Ces nouvelles règles s’appliquent à tous les hébergements touristiques marchands, sauf ceux situés en plein air (campings, mobil-homes…) et les meublés touristiques (gites, chambres d’hôtes, appart’hotels…). Cependant, les acteurs du secteur disposent d’une période transitoire pour modifier leurs affichages physiques et sur Internet. Ils ont ainsi jusqu’au 1er juin pour s’y adapter - sous peine d’être sanctionnés ensuite.