L'hyper-industrie : entre dialogue social et dialogue de performance

La 4e révolution industrielle est en marche. Révolution économique, sociétale, technologique et organisationnelle, elle bouleverse totalement les chaînes de valeur, les modes de travail et les relations entre les entreprises et leur territoire.

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Le phénomène est d’une telle ampleur que la plupart des pays ont pris conscience du besoin de l’accompagner, à l’instar du plan « industrie du futur » en France. Pourtant parmi les dirigeants industriels français, l’enthousiasme est encore mitigé : une petite partie d’entre eux (environ 20 %) reste sceptique par rapport à la démarche, souvent parce qu’ils ont peur d’un effet de mode. Le plus gros de la troupe (environ 70 %) se montre curieux et a lancé une première étude de faisabilité sur une brique technologique (mise en place d’un robot collaboratif, lancement de l’internet mobile pour piloter les opérations…) mais sans pour autant que cela impact structurellement l’entreprise. Enfin, les 10 % restants sont des pionniers qui travaillent de façon systémique et simultanée sur les gains de compétitivité et sur les opportunités de croissance liés à l’industrie « 4.0 »*.

Leurs points communs ?

Deux bras bien musclés (numérique et robotisation), des yeux tournés vers des stratégies d’avenir, des muscles managériaux bien développés, une jambe pour investir et une autre jambe pour développer les compétences du futur… Mais même parmi eux, seuls quelques vitrines commencent à profiter pleinement du potentiel « exponentiel » de l’industrie du futur.

Pourquoi ?

Le nouveau paradigme économique, que Pierre Veltz qualifie d’« hyper-industriel », est en fait plus contrasté qu’il n’y parait. Car avec l’hybridation du numérique et de l’industrie, le monde industriel découvre de nouvelles opportunités mais fait aussi [Lire la suite sur bpifrance-lehub.fr]

*Source : étude OPEO suite à 150 diagnostics « usine du futur » réalisés dans les missions Grand-Est PACA et Nouvelle Aquitaine