L’Internet du futur s’invente en Europe !

Fi-Ware est un appel à projet lancé à toutes les PME innovantes en Europe. Objectif : faire émerger les grandes applications web de demain. Subventions, accompagnement, suivi rigoureux… Une véritable rampe de lancement pour les startups ou les PME qui seront sélectionnées !

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Une enveloppe de 80 millions d’euros

Cap sur l’avenir. Via le programme européen Fi-Ware, l’Internet du futur se dessine sur le continent. Lancé fin 2010 par la Commission européenne, ce programme est désormais ouvert aux PME et startups innovantes du continent.
Le but : faire émerger les applications et interfaces web et mobiles de demain. Les moyens : une enveloppe totale de 80 millions d’euros de subventions à répartir entre les entreprises dont les projets seront retenus. Huit grands thèmes ont été définis : transports, industrie et logistique, environnement et énergie, éducation et social, agro-alimentaire, villes intelligentes, e-santé et multimédia.

16 accélérateurs pour répondre à l'appel à projets

La méthode est à l'échelle du continent ! Au total, 16 accélérateurs ont été créés pour sélectionner et suivre les projets. Toute PME européenne peut décider de présenter un dossier dans l’accélérateur de son choix.
En France, c’est le pôle de compétitivité rennais Images et Réseaux, qui a été désigné par les responsables européens pour jouer ce rôle. Il couvre trois secteurs : e-santé, villes intelligentes et multimédia. « Nous venons d’ouvrir notre premier appel à projets. Les entreprises ont maintenant un mois pour y répondre », confirme Gaël Maugis, responsable projets européens au sein de Images et Réseaux et coordinateur de l’accélérateur.
Les critères de sélection sont précis : la crédibilité « business » du projet est indispensable. Autre obligation : utiliser les bases du système créées expressément pour le programme par les grands opérateurs européens (Orange, Deutsche Telekom…). « Dans le cas contraire, les PME trouveront portes closes », prévient Gaël Maugis.

Un suivi rigoureux

Le montant maximum de la subvention accordée est de 150 000 euros pour une PME et 50 000 euros pour une entreprise individuelle. Une fois validés, les projets seront suivis attentivement. Les entreprises devront s’engager à présenter un « livrable » à date régulière pour permettre l’évaluation du projet dans ses différentes étapes. Si l'engagement n'est pas respecté, ou si l’évaluation ne donne pas satisfaction, « l’arrêt du versement des subventions reste toujours possible », précise Gaël Maugis.
Après le premier appel à projets, deux autres vagues devraient suivre en juin 2015 et janvier 2016.