Nanolike veut banaliser l'utilisation de nanocapteurs

La start-up toulousaine vient de lancer un premier nanocapteur dévolu à l’Internet des objets industriels. Le système, qui fonctionne via la technologie Sigfox, est le fruit de cinq ans de développement.

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Des bennes à ordures intelligentes aux rayons de supermarchés connectés en passant par le suivi des tensions sur les éoliennes : tout peut être mesuré pour apporter des informations indispensables à un meilleur fonctionnement d'équipements industriels. C'est en partant de ce constat que la start-up toulousaine Nanolike s'est attaquée à la conception et au développement de capteurs susceptibles de remplir cette mission. Cinq ans plus tard, c'est fait ! Elle vient de lancer ses premiers nanocapteurs dévolus au monde de l'Internet des objets industriels. Communiquant par le biais de la technologie Sigfox, les applications de ces outils sont innombrables pour les industriels qui veulent améliorer le fonctionnement de leurs équipements, la logistique, la prédiction.

Objectif : 1 million de capteurs par an

Fondée en 2012 par deux ingénieurs de l’INSA de Toulouse, Jean-Jacques Bois et Samuel Bahar, Nanolike a levé des fonds pour financer l’augmentation de sa capacité de production. Son but ? Pouvoir produire un million de capteurs par an. Déjà, de grands groupes, comme Renault, Engie ou Microsoft, ainsi que des PME et des ETI, font appel à ses outils, qui présentent un avantage supplémentaire, leur très faible consommation d’énergie. De fait, les nanocapteurs de Nanolike jouissent d'une autonomie qui peut atteindre 10 ans.
Nanolike a été reconnue au dernier salon VivaTech, et sa percée innovatrice a remporté le Challenge start-up “Deep Tech for a New Life”, organisé par Omnes Capital à cet occasion.