TOUS en rêve général

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Nap&Up : la start-up qui vend du rêve ! 

Un rêve d’entrepreneur peut naître d’une simple sieste ! La preuve avec Nap&Up. Cette jeune start-up démocratise le dodo en entreprise, en proposant des cocons de micro-sieste et des ateliers de sensibilisation. 

Pour Camille Desclée et Gabrielle de Valmont, tout a commencé sur les bancs de la fac, au détour d’un bâillement qui a fait naître un rêve… celui d’un camion à sieste. Un « nap truck » qui sillonnerait Paris pour voler à la rescousse des travailleurs fatigués. 
Trois ans plus tard, Nap&Up voit le jour et propose aux entreprises des cocons de micro-sieste, un accompagnement (sous forme d’ateliers de sensibilisation) ainsi qu’une aide à la communication interne, afin de démocratiser la sieste en entreprise. Entre deux réunions… et une sieste, Camille Desclée nous ouvres les portes de sa start-up, le temps d’une interview. 

Bpifrance : Après une bonne nuit de sommeil, c’est quoi votre train-train du matin ?  

Camille Desclée : Je mets mon casque, j’enfourche mon vélo et direction le boulot ! Le matin, c’est souvent moi la première arrivée, et ce n’est pas plus mal ! Cela me permet d’avoir un vrai sas de décompression afin de me préparer à la journée frénétique qui m’attend !  
En ce moment on lance un nouveau prototype de cocon qui sera livré en janvier 2020, et demain, notre nouvelle application - qui proposera des contenus audios personnalisés et la possibilité de réserver un créneau de sieste en un clic - sera officiellement disponible.   
Donc mine de rien, pouvoir prendre un peu de temps le matin… ça fait du bien ! 

B : Devenir entrepreneure, c’était un rêve ?  

Camille Desclée : En fait, je ne me suis jamais rêvée entrepreneure. Avec mon associée Gabrielle, nous nous sommes lancées dans ce projet sans vraiment savoir ce qui nous attendait ! A l’époque, nous étions encore étudiantes, donc au début c’était surtout du système D. D’ailleurs, nous avons commencé dans les locaux que notre fac - Paris Dauphine - a bien voulu mettre à notre disposition. Ça a été un vrai coup de pouce ! Puis, tout s’est enchaîné très vite ; apparitions télévisées, salons, contrats, déménagement dans des locaux de coworking... Aujourd’hui, on poursuit notre développement !  

B : Le rêve s'est-il parfois transformé en cauchemar ?  

Camille Desclée : Jamais ! Pourtant, je ne vous cache pas que les débuts ont été compliqués…  
Se lancer dans l’entrepreneuriat à 23 ans avec un simple statut étudiant-entrepreneur, en menant de front études et création d’entreprise, ça en a fait sourire plus d’un… surtout les boites du CAC 40 que nous démarchions en leur proposant notre concept de sieste au travail, alors que nous n’avions à l’époque ni diplôme, ni expérience de la vie en entreprise !  
Mais nous avons tenu bon et jamais l’idée de tout abandonner ne nous a effleuré l’esprit.  

B : Et de quoi rêvez-vous pour votre équipe ?  

Camille Desclée : C’est important pour Gabrielle et moi de garder une équipe soudée et bienveillante !  
Actuellement, nous travaillons tous sur une grande table commune. Peut-être que cela changera dans quelques mois - nous sommes à la recherche de 3 nouvelles recrues – mais pour le moment cette organisation nous convient. J’adore cet esprit familial, et surtout, cela nous permet d’être toujours au fait des projets et de la vie des uns et des autres. 
Donc je rêve que notre équipe continue sur cette belle lancée ! En plus, nous parlons toute la journée de bien-être au travail, ce serait-donc un comble qu’il n’en soit pas de même dans l’équipe ! Et si vous vous posez la question… oui oui, chez nous la sieste est obligatoire !  

B: Et votre rêve pour demain ?  

Camille Desclée : Demain ce sera l’international ! Nos cocons ont déjà séduit des entreprises en Allemagne, en Suisse et au Luxembourg mais nous aimerions allez encore plus loin et conquérir d’autres pays en dehors de l’Europe !