Public/ privé, un pari gagnant-gagnant en transfert de technologies

Né en 2012, Toulouse Tech Transfer a déjà opéré un grand nombre de transferts de technologies. Un bilan positif pour les entreprises, puisque 93 demandes de brevet ont été déposées depuis le lancement.

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Toulouse Tech Transfer

Appuyer sur l’accélérateur : c’est en substance ce que propose Toulouse Tech Transfer aux entreprises. Et pour passer à la vitesse supérieure, cette société d’accélération du transfert de technologies (SATT) – qui joue le rôle d’interface entre le monde de la recherche (CNRS, Université Paul Sabatier, Inra, Inserm…) et celui des entreprises – a de solides atouts. En témoignent les transferts réussis. « Toulouse Tech Transfer peut se targuer d’un bon bilan, souligne Pierre Dufresne, son président. Nous avons déjà 93 demandes de brevet déposées et 33 accords de licence signés.»

24 millions d'euros supplémentaires sur 2015-2017

A titre d’exemple, la société Pixience, qui a élaboré avec Toulouse Tech Transfer un système de capture 3D de zones de la peau capable d’être intégré dans le C-Cube, un dermoscope numérique pour observer l'élévation du mélanome dans les cancers de la peau.

Autre transfert récent avec Picometrics Technologies, une société d’instrumentation scientifique qui conçoit, fabrique et commercialise des détecteurs de fluorescence. « Cette technologie permet de concentrer et de séparer des fragments d’ADN », souligne Frédéric Ginot, directeur technique de Picometrics Technologies.

« Lorsque nous opérons le transfert, il faut parfois attendre longtemps avant que l'entreprise engrange ses premiers bénéfices, précise Pierre Dufresne. Nous prenons des risques pour soutenir des projets qui, sinon, n’auraient aucune chance de voir le jour. L'État a d'ailleurs renouvelé son soutien en nous attribuant 24 millions d'euros supplémentaires pour l'exercice 2015-2017. Mais à terme, nous devrions pouvoir nous autofinancer grâce aux revenus générés par les licences.»

 

Dermoscope de la société Pixience

 ci-dessus : le dermoscope numérique C-Cube de la société Pixience permet d'observer l'élévation du mélanome dans les cancers de la peau.