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1 – Penser à l'international dès la création, avant même la rentabilité.
Frédéric Mazzella
et ses co-fondateurs, Nicolas Brusson et Francis Nappez, ont pensé dès le lancement de l'entreprise qu'elle devait se développer à l’international, et ensuite seulement se concentrer sur la rentabilité... Non seulement parce que, dès qu'il s'agit d'être acteur dans le domaine des usages, « de nombreuses entreprises de la tech trouvent logiquement leur raison d'être au-delà des frontières », souligne Verena Butt d'Espous, responsable de la communication corporate de BlaBlaCar, puisque les besoins, sont, même en prenant en compte les différences culturelles, identiques dans de nombreux pays. Mais aussi parce qu'une entreprise se doit, pour croître, d'offrir ses services à grande échelle. Ainsi, Skype et Spotify, deux sociétés suédoises étudiées par les fondateurs, ont en commun d’avoir misé sur une expansion internationale dès leurs débuts. En effet, si, dans le cas des Etats-Unis, un énorme marché s'ouvre automatiquement à l'entreprise, en Europe, il faut forcément penser plus grand que le pays dans lequel on se trouve. Et s'y préparer. « Nous avons codé notre plateforme directement en français et en anglais, confie Verena Butt d'Espous, afin de nous assurer la possibilité d'intégrer plus facilement d'autres langues ensuite. Et nous intégrons le travail de traduction des fonctionnalités tôt dans les évolutions produits. »
2 – L'acqui-hire, une bonne solution pour l'expansion à l'international
Au delà de la croissance traditionnelle, la croissance externe peut se révéler complexe pour une petite structure.