SFH récupère les métaux

A l’occasion de la Foire de Hanovre, focus sur SFH, une belle entreprise industrielle. C’est pour répondre aux besoins de ses clients sidérurgistes et professionnels de la machine-outil, que cette PME stéphanoise s’est diversifiée dans le recyclage de copeaux d’usinage. A sa tête, Yves Marnas, qui prône l’innovation avec des machines très connectées, oeuvrant ainsi pour une usine 4.0.

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Yves Marnas

Voilà trois ans qu’Yves ­Marnas s’est résolu à rebaptiser son entreprise. De Société forézienne hydraulique et pneumatique, elle est devenue SFH, un nom plus facile à prononcer en anglais ou en japonais… Ce changement est dû à l’évolution de la société qui s’est tournée vers un marché de niche nécessitant une présence à l’international.

L’ingénieur de formation a repris SFH en 1988 pour « retrouver un métier technique ». La société, basée à Saint-Étienne (Loire), était alors spécialisée dans les systèmes hydrauliques et dans les fluides de coupe, utilisés pour refroidir les meuleuses industrielles qui profilent les pièces d’acier au micron près.

SFH améliore la gestion des déchets d’usinage

Clients sidérurgistes et professionnels de la machine-outil lui ont un jour suggéré de s’intéresser au traitement des copeaux de métaux. C’est ainsi que SFH a développé en dix ans toute une gamme de produits – « la plus complète d’Europe » – permettant de séparer fluides de coupe et déchets métalliques.