Soft skills : des compétences au cœur d’une entreprise en pleine forme !

Toutes les semaines, Bpifrance sélectionne pour vous un chiffre qui (a) fait l’actualité. Aujourd’hui, focus sur les soft skills et leur rôle dans la compétitivité des entreprises.

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Organisation, autonomie, courtoisie… des mots qui arborent de plus en plus de CV, et qui se font une place certaine dans les critères des recruteurs. Et pour cause ! 91 % des cadres considèrent que les soft skills participent à la compétitivité de l’entreprise ! La moitié d’entre eux considère même qu’elles font partie des principaux atouts des organisations, amplement de quoi vouloir se pencher sur le sujet.

Compétences douces, compétences dures ?

Les soft skills, comme leur nom le laisse supposer, concernent les compétences « douces », par opposition aux compétences « dures » que sont les savoir-faire techniques. Ce sont toutes les compétences humaines ou comportementales qu’un candidat sait apporter à une entreprise, la somme de ses savoir-vivre et savoir-être. Elles sont au cœur de l’enquête Ifop/Lavazza réalisée en septembre dernier.

Selon cette étude, presque 2 cadres sur 3 indiquent que ces compétences sont encouragées et mises en valeur par leur entreprise.

Un chiffre qui varie cependant selon les classes d’âge interrogées, les moins de 35 ans étant plus nombreux à accorder de l’importance aux soft skills ; et qui change aussi selon l’activité : il y a, par exemple, un plus grand attachement à ce type de compétence dans l’industrie que dans tout autre secteur.

Leur importance se voit aussi dans les choix des cadres. Ils sont 84 % à prendre en compte l’intérêt que porte les entreprises aux soft skills lors des entretiens d’embauche, 92 % à considérer que ces compétences devraient être valorisées lors des évaluations, et 86 % à imaginer des formations sur ces sujets proposées par l’entreprise.

Les soft skills les plus valorisées

Ces soft skills ne sont pas toutes considérées sur un même pied d’égalité, et les employeurs en favorisent certaines plus que d’autres. C’est d’ailleurs le point final de l’étude, avec un Top 10 :

  • Adaptabilité, autonomie et sens de l’organisation trustent les trois places du podium ; sans surprise, car ce sont les compétences qui, de tout temps, ont été les préférées des recruteurs.
  • Courtoisie et honnêteté se saisissent des deux places suivantes, donnant ainsi la part belle au vivre ensemble et à une saine communication au sein des équipes.
  • Esprit d’équipe et capacité d’écoute sont aussi misent en valeur, renforçant la valeur du collectif sur l’individualisme.
  • Savoir déléguer semble aller de soi, mais deux tiers des cadres mettent quand même en avant l’idée, tant il est important de ne pas se laisser déborder.
  • Attitude positive et esprit créatif, avec respectivement 7 et 6 votes sur 10, servent de socle à toute entreprise qui souhaite bouger avec son temps, voire prendre les devants en innovant.

La conclusion cette semaine ? C’est peut-être tout simplement la montée en puissance du facteur humain dans le domaine entrepreneurial, et, à l’évidence, l’idée que les seules compétences techniques ne suffisent pas à propulser une organisation vers les sommets. Il faut aussi l’optimisme et la volonté, la proximité et la simplicité. Encore une fois, c’est l’humain qui fait tout !

Sources :
Top 10 des “soft skills” en entreprise, selon les cadres – Les Echos Start