Solamaz, l’éclairage solaire made in Guyane

Cette PME commercialise des éclairages publics innovants, dont sont preneuses les communes isolées de ce département d’outre-mer.

  • Temps de lecture: 1 min

Le long du fleuve Oyapock, à la frontière française avec le Brésil, l’éclairage public fait souvent défaut. C’est à la suite de ce constat qu’est née Solamaz, une petite entreprise innovante basée en Guyane. « Les populations, essentiellement amérindiennes et créoles, qui vivent dans des sites isolés le long du Maroni et de l’Oyapock n’ont pas accès à l’éclairage public classique et font face à des conditions de vie difficile. Pour répondre à ce besoin, nous avons mis au point des candélabres solaires à LEDs et des sites de production d’électricité à partir de l’énergie solaire », explique Philippe Byron, son fondateur.

Créée en 2013, sa société compte aujourd’hui trois salariés, dont un ingénieur en énergies renouvelables, basé à Cayenne. Elle commercialise des lampadaires solaires, vendus 2 900 euros chacun, auprès des collectivités locales. 

Des lampadaires totalement autonomes

Mais une partie de la production est aussi exportée. Solamaz a notamment fourni le programme alimentaire mondial - qui dépend de l’ONU -, pour équiper des camps de réfugiés en Afghanistan, au Soudan et à Dubaï. Ces lampadaires à énergie solaire, autonomes, peuvent même intéresser les professionnels des chantiers. « Nous avons déjà vendu des lampadaires mobiles implantés dans des blocs de béton pour un chantier de Sanofi, à Lyon », précise ainsi Philippe Byron.