Symphonie internationale pour les Harpes Camac

Nichée dans un petit village près de Nantes, la PME est l’un des leaders mondiaux de la fabrication de harpes. Elle exporte ses instruments sur quatre continents. Au point de réaliser 60 % de son chiffre d’affaires à l’international.

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Harpe The Big Blue

Son nom vient de la mythologie quechua, autrement dit, du Pérou : Pachacamac signifie « créateur » ou « celui qui donne la vie ». Pourtant, la PME Harpes Camac est basée à Mouzeil, un petit village près de Nantes. Fondée par deux frères, Gérard et Joël Garnier, dans les années 70 - une époque où la harpe bretonne vit son renouveau - la société fabrique ses harpes celtiques et ses harpes à pédales intégralement dans son atelier de la campagne bretonne. Depuis ses tous premiers modèles, les Bardique, Morgane ou Mélusine, jusqu’aux plus récents, innovants et haut de gamme, tel Ulysse, sans oublier les premières harpes électroniques, le fabricant de cet instrument de musique dont l’origine remonte à l’aube de la civilisation s’est imposé dans le paysage international. Aujourd'hui, c'est l’une des quatre grandes marques mondiales dans le domaine.

Les espaces Camac fleurissent à l’international

L'entreprise a dès ses débuts opté pour une stratégie à l'export. Résultat : l’international compte aujourd’hui pour 60 % du chiffre d’affaires qui, lui, s’élève à 8 millions d’euros. À travers un réseau de partenaires, qu’ils soient exclusifs (plus d’une dizaine) ou multimarques, les harpes Camac se vendent dans environ 40 pays (à l’exception du continent africain), et sont notamment présentes aux États-Unis. 

Surtout, la PME, qui emploie 50 personnes, mise sur la multiplication à l’international de ses magasins détenus en propre. Après Paris, Madrid et Berlin, un nouvel espace Camac vient de voir le jour à Rotterdam, aux Pays-Bas : ouvert avant l’été, le magasin sera officiellement inauguré en février prochain, confie Eric Piron, directeur commercial des Harpes Camac. La stratégie ? « La tendance est engagée dans la maîtrise de notre réseau de distribution avec l’ouverture de nos magasins en propre », précise-t-il. « C’est bien plus intéressant en visibilité, en performance des équipes sur place, en présentation de nos produits et en qualité globale. »

L’innovation dans la tradition