Ces start-up françaises qui innovent dans le recrutement

Les petites annonces sont passées de mode depuis longtemps ! De nombreuses start-up se sont engouffrées dans la brèche du recrutement. Revue de cinq innovations dans ce domaine.

  • Temps de lecture: 2 min

1 – Coop-Time : pour les demandeurs d'emploi qui s'ignorent !

coop-time

Finis les chasseurs de tête, trop chers pour les PME. Coop-Time, une start-up parisienne lancée en 2014 par Aurore Crespin et Laura Lombardo, propose aux entreprises de dénicher des talents qui ne sont pas en recherche active. En s'inscrivant gratuitement sur le site, on reçoit des offres d'emplois à pourvoir et on peut ainsi recommander des personnes de son entourage. Et si le recrutement réussit (après la période d'essai), la personne qui aura servi d'intermédiaire sera récompensée avec 700 euros, somme qui pourra aussi être versée sur un compte que le « coopteur » pourra utiliser lorsqu'il voudra lui-même recruter...

2 – Flexjob : pour ceux qui cherchent avant tout la flexibilité

Flexjob

Créée par Jérémie Bataille cette année à Lyon, la start-up Flexjob s'adresse aux sociétés et aux candidats qui misent sur la flexibilité. Grâce à un algorithme, les données enregistrées seront interprétées dans le but de mettre instantanément en relation recruteurs et candidats « flexibles ». La solution, actuellement en développement, sera prête pour la rentrée.

3 – Vadequa : pour marier candidats et culture d'entreprise

vadequa

Lancée en 2012 à Montpellier, la start-up dirigée par Arnaud Knobloch mise sur « l'affinitaire » - autrement dit, elle assure à ses clients le recrutement de candidats qui partagent les valeurs de l'entreprise. Comment ? En envoyant d'abord, si la société le souhaite, un questionnaire aux salariés. Une fois l'audit culturel de l'entreprise réalisé, Vadequa établit son « profil psychologique ». Puis, elle envoie un autre questionnaire aux candidats, pour s'assurer qu'ils correspondent aux critères. Ce testing est facturé entre 500 et 25 000 euros, selon le nombre de candidats à tester et la taille de l'entreprise.

4 – Whire : pour révéler le potentiel caché des candidats

Whire

Lancée cette année à Paris par Kayoum Said Abdallah Fane, la start-up Whire parie sur l'évolution des carrières et la découverte de talents cachés. Pour cela, la plateforme proposera à la rentrée de répondre à une vingtaine de questions qui déterminent le profil du demandeur d'emploi. Puis, l'algorithme lui proposera des emplois qui pourraient lui correspondre – même s'ils ne sont pas dans son domaine. Un tel service permettra aussi aux entreprises d'encourager la mobilité interne et d'éviter d'embaucher un coûteux spécialiste à l'extérieur.

5 – Place des talents : pour juger du savoir-être des candidats

Place des talents

Lancée à Dijon l'an dernier par Marion Pageot, Place des Talents se concentre sur la psychologie. Car un CV ne dit en général rien sur le savoir-être. La start-up a donc mis au point un test de personnalité avec l'Institut de recherches psychologiques de Montréal, qu'elle fait passer aux candidats. Le but ? Que le candidat soit sélectionné non seulement sur ses compétences, mais aussi ses facultés d'adaptation et son savoir-être dans l'entreprise, gage de succès et de productivité.