Histoires d'entrepreneurs : Cityzen Sciences

Cityzen Sciences est née en 2008 sous l’impulsion de Jean-Luc Errant. Deux critères majeurs fondent son projet : capter le comportement de l’individu et l’impacter personnellement dans la restitution et l’exploitation des données. Le textile connecté lui apparaît alors comme une évidence.

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Créer, Concevoir et Développer l’industrie française du textile connecté

Après 2 années d’évaluation académique sur les matières, capteurs et textiles, il constate que malgré de nombreuses recherches en cours et des essais probants, aucun projet n’est arrivé au stade industriel. Les nombreux acteurs engagés ont chacun perfectionné une approche mais il reste à les réunir pour combiner les savoir-faire et concevoir ensemble un produit modélisable.

 Evidemment l’objet connecté est source d’innovation extraordinaire, mais je cherchais la simplicité, tout le contraire d’un objet. Quelle est la seule chose que je n’oublie pas en sortant de chez moi ? Ma chemise !  J-L Errant

En 2010, Jean-Luc Errant rencontre Bpifrance pour un prêt destiné à porter son projet jusqu’à l’industrialisation. Le résultat débouche sur un consortium opérationnel, Smart Sensing, composé d’industriels et d’académiques pour développer le produit. La réflexion globale, portée par Cityzen Sciences, oriente le projet à destination de l’univers sportif professionnel et du grand public.
20 salariés pilotent un programme évalué à 17 millions d’euros et 250 personnes y travaillent toutes structures confondues.

Un premier prototype, le D-Shirt (Digital Shirt) est présenté en janvier 2014 au CES de Las Vegas où il est récompensé dans la catégorie « Innovation pour la santé au quotidien ».
L’industrialisation du D-Shirt connecté est en route, les premiers seront livrés dans l’année. Dans l’univers du sport professionnel, le travail se poursuit et un partenariat se dessine avec au moins 2 grandes marques internationales. Le début d’une trajectoire hors-norme.