« Mettons l’Afrique dans nos business plans »

A l’occasion de "Africa SMB forum 2014", Alain Renck, directeur Bpifrance Export, nous apporte son regard sur l’Afrique

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Les médias parlent beaucoup de l’éveil de l’Afrique, qu’en pensez-vous ?

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Alain Renck : Depuis toujours, on entend parler de l’éveil de l’Afrique mais cette fois-ci il semble que ce soit la bonne. Depuis plus d’une dizaine d’années, plusieurs des 54 pays africains alignent des taux de croissance à l’asiatique. Aux côtés de l’Afrique du Sud, du Kenya, de la Côte d’Ivoire, du Maroc... le Nigeria, le Ghana, le Mozambique, l’Angola ou la Zambie... sont très prometteurs. Dans tous ces pays émergent des entreprises qui ont bien l’intention d’impacter durablement leur secteur d’activité sur tout le continent africain.
Citons également l’émergence d’une classe moyenne dans un contexte de très forte croissance démographique.
Et enfin la richesse du sol, non seulement pour l’agriculture, mais également pour ses matières premières et ses formidables gisements de pétrole et de gaz.

Pourquoi maintenant ?

Alain Renck : Le moment ne peut pas être mieux choisi de mettre l’Afrique dans nos business plan. L’Afrique, grâce à un véritable « saut technologique » dans beaucoup de domaines, est en train de rattraper son retard. Nous encourageons nos clients à aller sur place pour se faire leur propre opinion et mieux s’en rendre compte, il faut savoir que :
• des câbles de fibre optique sont installés de Djibouti à Dakar et de Tanger à Johannesburg.
• un milliard d’africains seront sur internet dans les années à venir.
De manière générale, de nombreux observateurs considèrent que le continent africain offre désormais les meilleures opportunités sur la planète.

Quels sont les secteurs d’activité en plein essor ?

Alain Renck : les secteurs porteurs en Afrique sont nombreux : les infrastructures, les équipements, le secteur de l’énergie, la santé, l’agriculture, les TIC, le Mobile Payment…

Autre phénomène important, l’exode massif des campagnes vers les villes et la constitution progressive de futures mégalopoles : Accra (Ghana), Lusaka (Zambie), Luanda (Angola), Dar Es Salaam (Tanzanie), Addis Abbeba (Ethiopie) vont générer également beaucoup de business dans les années à venir.

Je voudrais conclure en mentionnant l’excellent travail réalisé sur place par les équipes d’Ubifrance et les services économiques des ambassades.

Nous donnerons la parole dans les semaines qui viennent aux directeurs des bureaux d’Ubifrance en Afrique pour nous donner les clés d’accès à ces marchés.