Ouvrir son capital pour foncer à l'international
L'ouverture du capital d'une entreprise permet d'avoir les moyens de ses ambitions.
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C'est un paradoxe : ce qui motive la création d'entreprise, c'est souvent la volonté d'un preneur de risques de ne plus être salarié, autrement dit, d'être seul maître à bord... Dans ces conditions, l'idée d'ouvrir son capital à d'autres peut rebuter. Nombreuses sont les entreprises familiales, par exemple, qui rechignent à accueillir des « étrangers » en leur sein. Pourtant, le recours à du capital extérieur est souvent… capital pour assurer la croissance des activités, et ce, encore plus si l'on vise l'international, puisqu'un tel déploiement implique des dépenses élevées. Olnica
De l'argent pour innover et se déployer
Il cite également en exemple l'ouverture de capital d'une autre société bretonne, Klaxoon, l'an dernier. Klaxoon, qui offre un outil facilitant les interactions dans les réunions, a levé un montant total de 5 millions d’euros auprès des fonds White Star Capital (New York), Wind (San Francisco – Bruxelles) et Arkea Capital, associés à des business angels : Xavier Niel (Kima Ventures), Cyril Grislain Karray (ex Partner McKinsey Brésil) et Xavier Gury (ex Publicis Digital Asie). Une augmentation de capital dont le but est d'accélérer dans ces innovations et de se développer à l’international.