Voodoo : 357% de croissance pour les champions français du gaming

En cette semaine spéciale “International”, nous vous proposons un focus quotidien sur un pays ou une startup qui a relevé le défi de l’export. C’est le cas de l’éditeur de jeux mobiles Voodoo, pour qui Goldman Sachs a déboursé 200 millions de dollars l’an dernier.

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Des revenus qui explosent. Si la start-up Voodoo est encore méconnue du grand public, elle connaît pourtant une croissance exponentielle. Depuis sa création en 2013, ses applications ont été téléchargées plus de 2,1 milliards de fois. Si bien qu’elle a intégré le Next40, un indice récemment créé par le gouvernement regroupant les 40 pépites françaises en hypercroissance de la French Tech.

300 millions d’utilisateurs par mois

L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 325 millions d’euros, en hausse de 357 %. Deux ans plus tôt, ses revenus n’étaient que de 1,13 million d’euros. Grâce à ses jeux comme Helix Jump ou Fire Balls 3D, Voodoo attire désormais 300 millions d’utilisateurs actifs par mois dans le monde et se situe juste derrière Google en nombre de téléchargements quotidiens sur l’AppStore.
D’excellents résultats qui s’expliquent notamment grâce à sa présence à l’international avec une particularité : la start-up multiplie les coopérations. De fait, non seulement elle produit ses propres jeux mais en plus, elle accompagne plus de 400 studios à travers le monde dans le développement de leurs propres applications de gaming. De quoi lui permettre d’avoir plus d’une centaine de jeux vidéo disponibles au total, dont Roller Splat né d’une collaboration avec le studio anglais Neon Play.

Voodoo : de Montréal à Istanbul

Confirmant son ADN international, la start-up s’est implantée à Istanbul en août dernier, après avoir ouvert des bureaux à Berlin, Barcelone, Montréal, Amsterdam, sans oublier deux bureaux dans l'Hexagone, à Strasbourg et Montpellier. Enfin, preuve supplémentaire de son potentiel pour devenir une licorne : Goldman Sachs, la prestigieuse banque d’affaires américaine, a investi 200 millions de dollars, en mai 2018, en échange d'une participation minoritaire au capital de l’entreprise française.